2016-2015

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Octobre 2016
Série : "Masculin/Féminin"

Peinture sur carton, 100 x 64 cm, double face.
Une face dominante bleue, une face dominante rose.








                               



16 octobre
" Relais trois fois sans maître "
chez Marie Christine Gayffier, Bagnolet.

Masculin/Féminin, trio à six. (extrait vidéo)
Avec Barbara André  et Jutta Mayer, un essai d’une performance dansée.

Au cours de la performance, nous accrochons  les « cartons peints » contre le mur. Face bleue ou face rose, au choix. Nous les retournons pendant la danse, selon notre désir.

Nous changeons de tenues et sommes tour à tour personnages masculins et féminins.

                                                       ( en attente )
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Octobre 2016

Série : "Changement de pré réjouit le veau"


Dans cette série, il s'agit de peintures d'après aquarelles d'après le motif.



80 x 80 cm

80 x 80 cm












80 x 80 cm




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Juin 2016
Série: Le gros cafard noir et poilu
Peindre avec l’ « IDIOTIE » du titre en tête et voir ce que ça produit :

Et qu'est-ce que ça produit ?
- Un déplacement du motif de la peinture.
- Le cafard comme motif ?
- Je n'ai pas cherchè à représenter un cafard, ni l’insecte ni l'idée noir. Comme dans les peintures précédentes je n'ai pas cherché à représenter un paysage. Mais la plus qu'ailleurs juste laisser couler, laisser peindre: "Let it be"




GCNP1 (1m x 1m)
gcnp1 (90 x 30cm)







GCNP2 (123 x 82 cm)
GCNP3 (123 x 82 cm)


GCNP4 (100 x 100 cm)


GCNP5 (100m x 100 cm)

















    







gcnp1 (20 x 60 cm)
gcnp2 (33 x 41 cm)



gcnp3 (30 x 40 cm)







gcnp4 (40 x 40 cm)



Improvisation dansée (avec Jutta MAYER):





                                                   



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Printemps 2016

Série : "Vider les lieux"



D'après "L'enlèvement des Sabines" de Nicolas Poussin ou encore "Le balcon" d'Edouard Manet, ... de ces monuments de l'histoire de la peinture "Rien n'aura eu lieu que le lieu".



VLL1 (100 x140) d'après "L'enlèvement des Sabines"



          
VLL2 (140 x 100) d'après "L'absinthe" de Degas





VLL3 (100 x 140) d'après "Tres des mayo" de Goya





VLL5 (140 x 100) d'après "Le Balcon" de Manet
       
VLL4 (140 x 100) d'après Vermeer




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Printemps 2016

Livre de peinture : "Stabat mater dolorosa."
Acrylique et huile sur carton (100 x70)




   1. L’annonce faite à Mary : le ciel, le vent, la pluie, les cartons, la petite chapelle dans la montagne, le sexe des anges, le siège de Constantinople, une querelle byzantine… Et le diable dans tout ça ? Il n’y a pas de question dont nous ne connaissions la réponse. Alors quoi ? « Je vous mets une petite crucifixion, madame euh… » Aurait dit en son temps le boucher de Panazol à ma mère.





2. Soit un joli carrelage en perspective, son illusion de profondeur, chassons le réel de la fenêtre, il revient au galop. Allez hop, sautons par la fenêtre et fuyons ! Fabriquons le grand livre : une page quasi blanche, une page quasi noire, l’alternance en guise de carrelage. Laissons les gouttes glisser sur les pages. Mais nous voilà jetés n’importe où, au beau milieu de l’hiver, gla gla.  Et la couleur ? Et la chaleur ? De nos désaccords « comment s’en sortir sans sortir » ? S’inscrire à l’association des apophatiques anonymes: pas de proie, rien que de l’ombre. Stabat mater dolorosa !






3. Au fond, nous, les reines du pro-fond savons très bien qu’il n’y a pas de fond. Tirons la langue et copions le bleu des plis soyeux de Van der Weyden, emberlificotés les uns dans les autres, les uns pardessus les autres, les plis, les replis, autant dire dans de beaux draps. Dans le fond, à peindre les plis nous avons trouvé le plat. Le plus profond, c’est le pli. C’est lui qui le dit. 







4. Allo, Mary ? O quam tristis et afflicta. Dansons, dansons, c’est elle qui le dit, et peignons les plis rouges de la robe qu’il a peints avant nous. Il me dit qui je suis. Je lui dis la raison du plus fort est toujours la meilleure, Little boyKeep cool, open, tu es là, dans les plis de la robe, la robe par dessus la tête et hop ! Pouf ! Elle tombe en corole, façon Hiroshima, mon amour. 






5. Processus minoritaire, c’est lui qui le dit, moins en sortir qu’en devenir. Creusons notre devenir de mineur de fond. Eia Mater, fous amoris, « Ô mère source de tendresse. » 
« La Joconde est dans l’escalier » c’est lui qui le dit, en larmes, elle sanglote, des pleurs en veux-tu en voilà. Oui. Non. Madame euh … , Quis non posset contristari, « Qui pourrait dans l’indifférence … »
— Plaignez-vous, après ça vous m’essorerez la serpillère ! C’est lui qui le dit. 







6. Et si des religions, la seule chose à garder, c’était le ratage, la violence, la folie à chaque page. Les cris dans les plis. L’écrit dans l’alternance d’une page quasi-noire, d’une page quasi-blanche. Hiroshima mon amour. Et la plainte, manière d’être là, matière à Ex-ister, Little boy. Oh yes, dear Mary, la grande plainte, « ce qui lui arrive est trop grand pour elle. » C’est lui qui le dit. Elle touche le fond, fait son Adjani au fond d’la piscine. Et au fond, sans fond, au plus profond, tout est dit :
Fac ut ardeat cor meum « Fais que mon âme soit de feu. »



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Novembre 2015
Série : "Chez Robert"


Au jour le jour, une question de rapport.

Ecrire pour ne plus penser. Râper, user, tordre, vider la pensée, l’essorer comme la serpillière. Pour être disponible à autre chose. Au passage ne pas oublier de goûter à l’écrire, prendre le temps qu’il faut. Piétiner dans les mots. Et pouf, la pensée tombe par terre. Peindre enfin.Un matin devant le tableau en cours, ça y est. Presque. Et voilà les emmerdements qui commencent. Les débuts, la feuille blanche, tout ça, la belle affaire ! Jamais je n’ai eu peur de me jeter dans un nouveau tableau, de me lancer sur une nouvelle surface. Les histoires d’amour finissent mal en gé-né-ral. Ce ne sont pas les premiers temps de l’amour les plus difficiles, on connaît la chanson.Mais finir un tableau ?Vu qu’il n’y a pas de fin.Vu qu’il y a peut-être quelque chose comme un arrêt provisoire, une suspension.Vu que c’est avec le suivant que ça va se poursuivre.


Ça recommence ailleurs. Ça ne commence jamais. C’est déjà parti, avant. Toujours il y a un avant au nouveau tableau en chantier. Et l’impression que ce fameux rapport sans rapport passe au dépôt sans laisser de dépôt à toutes fins utiles, sans fin. Vous voyez ce que je veux dire ?

robert (100 X 100 cm)


robert (100 X 100 cm)
robert (70 X 100 cm)



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février 2015
Série: "Etat des lieux"

Improvisations peintes


Partir de ce qui est déjà là.
C’est vrai de n’importe quel support, l’espace de la feuille n’est jamais vide ; mais son
trop plein d’images, de désirs, de souvenirs, d’histoires, de déjà vus, déjà faits.
Entrer dans l’espace, en l’état du lieu et du je, pour une durée indéterminée, brève le
plus souvent. Goûter. Sortir de l’espace.
Procéder par étape, recommencer, entrer dans l’espace, construire, puis suspendre.
Passer à la feuille suivante, déconstruire, laisser la tête au vestiaire.
Marcher tout autour de la feuille, elle est posée au sol. Entrer dans l’espace, encore,
construire, déconstruire, rater, etc.
C’est quand qu’on arrive ?

L’état des lieux de l’appartement que nous quittons se tient le lendemain.
Tirer parti des pièces vides et tout ce qui n’est plus.
TROUVER UNE FIN. 


(65 x 50 cm)

(65 x 50 cm)

(65 x 50 cm)
(65 x 50 cm)



(65 x 50 cm)






(65 x 50 cm)
 

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Série : "Paysages lus"

Travaux conjoints: Paysages à lire (textes), peintures de Marie-Christine GAYFFIER et Anne CaTOIre




















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Effacer tout, il en restera toujours quelque chose
Peintures sur toile2013
130 x 96 cm

Sur toile agrafée au plancher pour la tendre (ne le dites pas à mon proprio). 
Le format est plus grand que les cartons (voir ci-dessous), on peut travailler plus longtemps.
Les doutes et les affirmations se succèdent (dans le temps) ou se juxtaposent (dans l'espace).
Effacer tout, il en restera toujours quelque chose.


Diurne



Nocturne



                     Nocturne 1                                                                          Nocturne 2  


Sous la trame des tracés tendus  
Diptyques 2012, 80 x 60 cm le carton Pigment et colle sur carton   

Sur des supports en carton, posés au sol pour peindre, pas d'atelier. Les cartons pourront s'empiler.
Allant par 2 ou par 3, mine de rien, le format 2 fois ou 3 fois plus grand. 
Un rythme est déjà là. 
Des tracés affirmés qui pourtant s'improvisent en autant de chemins qui traversent la surface. 
Sous la trame des tracés tendus, des gribouillis incertains, des hachures de hasard. 
Comme si les tracés dans leur affirmation sanglaient les gribouillis et tout le fatras incertains. 


    














Tracés rouges et noirs




        
Tracés blancs




     
                   




  
  
                               Tracés verts



  
 Tracés blancs sur oranges




                       
                         Tracés bleutés


En août 2012, une traversée, à pied celle-ci, de Digne à Entrevaux. L'euphorie de la marche jour après jour dans les Alpes maritimes. 
Le rapport entre l'espace vaste et le détail : dans le pas à pas de la marche il y a le caillou, la fleur, le buisson et simultanément l'étendue à perte de vue vers le nord, vers le sud ou dans n'importe quelle direction.


 Espace vert, barrières rouges


                  

       Espace bleu-vert, pas jaune




   Espace C bleu          



       Espace gris vert, carreaux jaunes






Dialogue de sourd
Triptyques 2012, 65 x 50 cm le carton
Pigment et colle sur carton, 

Des souvenirs mis en rythme, tout et rien, des dialogues de sourds, jeu des contraires. 


                                                      Espace périurbain



  Tomettes